By G5global on Wednesday, September 7th, 2022 in interracial cupid avis. No Comments
Perso, a part retrouver mes heures de file, le demeure ne va gui?re trop changer. J’aurai juste moins de moment Afin de ecrire et ca, c’est plutot quelque chose qui me chagrine, je m’etais totalement faite a cette routine quotidienne de quatre a six heures par jour, plongee au sein des affres en creation ainsi que la fiction…
J’espere que vous, vous vous rejouissez d’la semi-liberte qu’on nous accorde Afin de l’instant. Alors, continuez a prendre bien lait de vous, je tiens a vous retrouver en excellente et due forme au sein d’ ma rubrique Humeur du jour dans les moment a venir.
Et pour finir votre periode en mode litterature, pendant qu’une petite pluie arrose notre cite, je vous envoie une nouvelle nouvelle ma plume legeeere et ssspirituelle, juste apres ces deux mots.
La lune, froide et pale, blanche dame au c?ur de cristal glace, froisse des ombres pressees, fugitives, fragiles. J’ai lune ronde, statique, sans fievre et sans chagrin est inhumaine.
Sous la lune haute, je la regarde passer bien une fois : elle est mince, presque frele et semble frissonner lorsque, dans la chaleur ma piece, je la guette derriere les rideaux gris.
Elle passe simplement, droite dans un grand manteau blanc, les mains frileusement jointes dans des mitaines claires, la tete legerement courbee par l’avant, le regard baisses, fixes au sol, invisibles. Je la regarde.
J’ignore d’ou elle vient, ou elle se rend, mais chaque apri?m, depuis bien un moment deja, je l’attends. Avec impatience avant l’heure, avec angoisse, si elle attrape quelque retard.
Et si un soir, elle ne passait nullement ?
Et si elle ne passait plus jamais ensuite ?
Non, impossible. Elle va toujours de son allure tranquille, reguliere, indifferente, ainsi, je l’attends, meme si jamais elle n’a tourne le visage lisse et impenetrable dans la direction ma fenetre illuminee.
A quoi pense-t-elle au froid, derriere le front hautain, noble, pur ?
Si»rement nullement a moi.
Ne sourit-elle jamais, ne chante-t-elle jamais pour egayer sa paisible foulee dans la nuit, ne leve-t-elle pas le regard de le droit chemin ?
Je ne la connais gui?re. Je la regarde juste passer tel votre songe, une ombre, 1 fantasme. Inaudible, insaisissable, incolore. Je la regarde passer comme une douloureuse illusion.
Sa vie reste ailleurs. Je ne sais rien d’elle. I mon sens, elle est votre silhouette fine et elancee, qui existe juste le temps de divers minutes, chaque soir, dans ce chemin creux de campagne desolee. Rien d’autre. Elle fait part de votre paysage fantomatique, de mes jours, de mes nuits, sans savoir qui j’suis, sans conscience de mon existence.
Ses heures, ses nuits se deroulent sans doute bien loin de moi, aupres de quelque parent ou de quelque ami. Nous ne devons jamais avoir de nombreuses points en commun.
Quel est le le de sa voix ? Quelle est la profondeur, la couleur de l’ensemble de ses yeux ? Comment se plissent ses levres lorsqu’elle sourit ? Quels gestes tendres fait-elle en amour ?
Qui est-elle ? Ou va-t-elle ? Femme superbe, mysterieuse, dont j’imagine le parfum de lys, ne t’arreteras-tu pas un soir, la, juste devant la maison ?
D’ou vient-elle ? Je ne la vois pas passer en sens inverse… Prend-elle une nouvelle route au retour, invisible de moi, ou d’autres pourront aussi la suivre du regard jusqu’a votre qu’elle disparaisse, imperturbable, sans se retourner ?
Quelle serait sa reaction si elle prenait conscience de mon attente assidue ? S’indignerait-elle de une telle surveillance insensee ? Detournerait-elle la tete, dedaigneuse, sans un mot ? S’enfuirait-elle ? Rirait-elle des questions ?
Comment l’atteindre ? Comment ne pas l’effrayer aussi meme que je l’aborderais ?
Comment l’appeler ? Madame, mademoiselle ? Juliette, Louise, Clarisse ? M’entendrait-elle seulement ?
Je me sens si ridicule au milieu des points d’interrogation. Se mettre dans de tels etats pour une parfaite inconnue ! Est-ce Afin de ce motif qu’elle reste si parfaite ? Puisque inconnue… Dechanterais-je si je faisais vraiment sa connaissance ? Pourtant, je ne pense qu’a ca.
Comment resister a l’attrait de cette femme unique et lumineuse, jour apres soir, du fond de mon fauteuil de paralytique, de mon denuement, ma morne solitude ? Elle reste un phare dans mon ocean personnel, le seul point de repere concret et stimulant de mes journees moroses.
Comment ne point imaginer, esperer, que, bientot, elle arretera sa course dont je ne connais gui?re le but, juste a la hauteur, qu’elle dirigera enfin le velours de son regard sur l’aridite de ma vie, qu’elle sourira, ainsi, ouvrira sa bouche aux levres charnues, pour penser, la premiere fois:
– Bonsoir… Comment allez-vous ?
Mon attente reste incertaine, vaine.
Mais mon dieu, quelle heure est-il ?
Il semble l’heure ! C’est le heure, j’ai limite failli l’oublier a rediger toutes ces inepties ! Elle va arriver, emmitouflee et secrete, comme a son habitude…
Pourvu qu’elle marche ! Qu’elle marche i nouveau un moment, toujours, dans l’immobilite nocturne que seuls troublent le pas leger et assure, la buee vaporeuse que souffle sa bouche entrouverte, et mes regards indiscrets, passionnes, enflammes avec le desir et la honte, qui l’escortent inlassablement, sans meme, helas, alterer sa marche sereine…
Marseille – Lundi 4 mai 2020 – 16h45
Je ne me sens ni morte ni malade et je m’en rejouis, mais tel j’ai eu deux messages d’inquietude – et merci aux personnes qui ont pris de mes nouvelles d’ailleurs, c’est cute – Des specialistes temps i propos du silence prolonge sur ce blog – 3 semaines je crois, en meme temps libre elles paraissent passees si vite – me revoila lala, pour vous dire que non, je ne vous ai pas oublies les cheres lectrices, faire mes chers lecteurs, mais je vous ai zappes, j’avoue. Prise avec mon travail de correction Afin de mon futur roman, je m’acharne, me concentre, et termine souvent ma journee tard, avec une seule l’envie : eteindre l’ordi, ne plus affirmer, me sustenter, regarder votre film qui me sort de les propres fictions. C’est donc votre que je fais quotidiennement et, deal reussi, puisque j’ai termine hier jour la grosse session de correction que je m’etais donne a executer avant la fin du grrmblhconfinement.
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